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La version originale – Bad Habits (The Hitters MC Club #1)

Being the right hand man to Benito Vitale isn’t always fun. From doing his dirty work, to being shoved into the trunk of a car by his husband, I’m just doing my best to survive. So, when I discover the thief that broke into our warehouse is in fact his cousin and I’m forced to babysit, of course crap hits the fan.
Caleb is everything I shouldn’t want. He doesn’t fit into my world. A biker with a heart of gold, who needs that nonsense?
But for some reason, I’m drawn to him. I’m obsessed with him. Whether he’s smiling or calling me Daddy, it makes me weak. Even when it’s time to let him go, I don’t want to. Caleb is mine. I will do whatever it takes to keep him.
Forever.
La version française
Ce roman n’est pas encore disponible en français.
Mon avis
★★ 2,5/5
Honnêtement, j’ai mis 2,5/5 car j’étais plutôt investie dans ma lecture au début et je l’ai terminé rapidement, mais ce roman aurait presque mérité 2/5 tant il est parfois dérangeant. Ce roman vous fait détester Tony alors que je l’aimais bien au départ. C’est un enfant capricieux, incapable de communiquer, qui a des kinks très spéciaux (et pas du genre sexy). Le roman est clairement sauvé par le personnage de Caleb.
Pour faire simple, je ne comprends pas trop la romance. Ils se rencontrent lorsque Caleb vole l’entrepôt de Benito, et Tony doit le torturer. De nouvelles informations (qui n’ont clairement aucun impact dans l’histoire si ce n’est de lui sauver la mise à ce moment là) font que Caleb doit vivre avec Tony pour acheter le pardon de Benito. C’est donc une romance très axée sur un Syndrome de Stockholm où Tony ne présente jamais d’excuse à Caleb pour ce qu’il lui a fait subir et au contraire, a l’air de trouver ça amusant quand Caleb a peur de l’eau. Personnellement, hormis leur compatibilité sexuelle, il n’y a rien qui donne l’impression qu’ils s’aiment. Tony est obsédé par Caleb, Caleb le supporte.
Je crois que ce roman a la prétention de vouloir être trop de choses en même temps. Trop de kinks, c’est mal équilibré entre ce qui se passe côté mafia et côté MC, trop de personnages, on finit par ne plus se soucier des tenants et des aboutissants. Et encore, je dis ça en ayant lu la série Vitale Brothers donc je connaissais les personnages qui évoluent autour de Tony et leur passé. Je pense que la série est difficilement compréhensible si on commence par ce premier tome sans avoir lu les Vitale Brothers et l’univers est clairement très léger pour le moment.
Côté spice, ça aurait pu fonctionner mais les autrices vont beaucoup trop loin à mon goût et font rentrer des kinks qui ne font clairement pas l’unanimité (sauf si vous aimezz les scènes où l’un urine sur l’autre – Oui, j’ai grimacé). Côté consentement, on repassera, on a clairement un rapport de force qui n’est pas bon du tout.
La famille de Caleb, qui est plus importante que tout pour lui, est à peine visible. On ne détecte pas réellement leur personnalité respective, si ce n’est par des qualificatifs comme “jumeaux”, “papa” et “mystérieux” (on dirait une énumération des 7 nains dans Blanche-Neige). Ils sont supposés être une bande de motards qui jouent les Robins des Bois en volant aux riches pour donner aux pauvres mais on passe la totalité du roman dans la maison de Tony donc ça n’a pratiquement aucun impact sur l’histoire.
La résolution finale est nulle, Caleb pardonne à Tony sans aucune raison ni excuse valable. Il aurait du se faire pardonner au lieu de jouer les victimes (encore). Si j’avais un ami dans une relation pareille, je lui aurais dit de partir loin, très loin. Le pompom c’est quand même l’achat de la résidence de Caleb que je n’ai absolument pas compris, hormis si c’est une façon pour Tony de renforcer encore d’avantage le rapport de force qu’il a sur Caleb. Je n’y ai rien vu de romantique bien au contraire. Tony est clairement le méchant de sa propre histoire.
J’ai vite fait commencé le deuxième tome sur Angel, un des jumeaux, je dois avoir lu 4 ou 5 chapitres mais j’ai bifurqué sur un autre roman car il ne retenait pas du tout mon intérêt. Je ne suis pas encore sûre de poursuivre la série. C’est très approximatif comme début.