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La version originale – Caraval (Caraval #1)
A legendary competition.
A mesmerizing romance.
An unbreakable bond
between two sisters.
Scarlett Dragna has never left the tiny island where she and her sister, Tella, live with their powerful, and cruel, father. Now Scarlett’s father has arranged a marriage for her, and Scarlett thinks her dreams of seeing Caraval—the faraway, once-a-year performance where the audience participates in the show—are over.
But this year, Scarlett’s long-dreamt-of invitation finally arrives. With the help of a mysterious sailor, Tella whisks Scarlett away to the show. Only, as soon as they arrive, Tella is kidnapped by Caraval’s mastermind organizer, Legend. It turns out that this season’s Caraval revolves around Tella, and whoever finds her first is the winner.
Scarlett has been told that everything that happens during Caraval is only an elaborate performance. Nevertheless she becomes enmeshed in a game of love, heartbreak, and magic. And whether Caraval is real or not, Scarlett must find Tella before the five nights of the game are over or a dangerous domino effect of consequences will be set off, and her beloved sister will disappear forever.
Welcome, welcome to Caraval . . . beware of getting swept too far away.
La version française – Caraval tome 1
Scarlett et sa petite sœur Donatella n’ont jamais quitté l’île où leur père, un homme cruel et tyrannique, les retient captives.
À 17 ans, alors qu’elle est sur le point d’être mariée à un inconnu, Scarlett reçoit une lettre de Légende, le maître du jeu Caraval. Cette année, Caraval aura lieu sur l’île des Songes, et Scarlett est invitée ! Depuis toute petite, elle rêve d’assister à ce jeu légendaire et fabuleux…
Aidées par Julian, un mystérieux marin, les deux sœurs s’enfuient. Mais à leur arrivée sur l’île des Songes, Donatella est kidnappée par Légende.
Scarlett entre alors dans Caraval avec Julian. Si elle ne retrouve pas sa sœur avant que les cinq nuits du jeu soient écoulées, celle-ci disparaîtra pour toujours…
Mon avis
★★★ 3,5/5
J’ai vérifié, ce roman est dans ma PAL depuis 2021. Je me suis finalement lancée en janvier 2024 et je dois dire que je suis mitigée. J’ai longtemps hésité entre 3,5 et 4 sur 5, mais je pense que c’est définitivement un 3,5/5 pour moi.
Tout d’abord, je vais commencer par le gros point positif de ce roman : son univers. J’ai trouvé que Caraval était vraiment un univers intéressant, original, qui laissait toujours présager un peu de surprise. On ne savait vraiment pas où l’histoire allait nous emmener.
Mais justement, je me demande si l’autrice n’a pas un peu perdu le contrôle de cet univers. On a toujours cette ambiguïté entre magie et illusion mais c’est presque trop, au point où la fin du roman m’a laissé un goût de trop simple, trop facile dans sa résolution. C’est trop déséquilibré par rapport au reste du roman. Quelles sont vraiment les limites de Caraval ?Je pense qu’il aurait peut-être fallu simplifier un peu les différentes épreuves du jeu pour donner plus de crédibilité à la fin… Il y a un potentiel énorme avec cet univers mais j’ai trouvé que le soufflet retombait vite tellement certains éléments sont peu crédibles.
Si on continue dans la liste des points que j’ai moins aimé : les personnages. A l’exception de Legend peut-être (et encore), on est pratiquement sur un trait de personnalité par personne. J’ai lu plus de 400 pages sur le personnage de Scarlett, je serai incapable de caractériser son personnage hormis en disant qu’elle aime sa soeur. Le roman est tellement concentré sur le jeu qu’on a des personnages clairement effacés, sans personnalité définie. Même du côté de la romance, ça tombe à plat. Le Male Interest de Scarlett est principalement caractérisé par son physique et c’est tout. Ils n’ont aucune discussion de fond, ils font juste le jeu ensemble (et encore). Il n’y a pas d’alchimie.
Enfin, dernier point, et non des moindres. C’est LE point qui m’a le plus gêné dans ma lecture : c’est quoi ces métaphores qui ne veulent rien dire et qui font sortir de l’histoire ? Non, quand on me parle de « goût de minuit », « d’odeur de rêves perdus » ou de « maison cupcake », je suis désolée mais ça ne m’évoque rien. Tout comme le fait que Scarlett associe les émotions aux couleurs, c’est très sympa mais pourquoi ? Ca ne sert à rien dans l’histoire et ça donne des descriptions lunaires incompréhensibles. J’ai vu que je n’étais pas la seule à critiquer ces métaphores, je comprends que l’autrice cherche à donner de la poésie et de la profondeur à son récit mais il faut quand même écrire des choses qui ont du sens. Là clairement ce n’est pas le cas. Attention, florilège (merci aux avis Goodreads qui les ont répertoriées pour moi) :
- « Aiko beckoned Scarlett onto a street lined with hanging lanternes, smelling of flowers and flute and long lost-love »
- “He tasted like midnight and wind”
- “It smelled like the middle of the night”
Ceci étant dit, l’histoire est prenante et le personnage de Legend assez énigmatique pour donner l’envie d’en savoir plus. Je pense me laisser tenter avec la suite même si j’avoue que le fait qu’il ne vieillisse pas soit un gros frein pour moi. Je tente de ne pas spoiler mais si vous avez lu le roman vous comprendrez sûrement ce que je veux dire. Est-ce que c’est normal d’avoir envie d’être avec un homme plus âgé que son grand-père à 17 ans ? Non, je ne trouve pas. J’ai vraiment du mal avec ce trope « Immortel » avec « Humain ».