Yield Under Great Persuasion

Yield Under Great Persuasion - Alexandra Rowland - Résumé & Avis

Sommaire

La version originale – Yield Under Great Persuasion

Yield Under Great Persuasion - Alexandra Rowland

Tam Becket has hated Lord Lyford since they were boys. The fact that he’s also been sleeping with the man for the last ten years is irrelevant.

When they were both nine years old, Lyford smashed Tam’s entry into the village’s vegetable competition. Nearly twenty years later, Tam hasn’t forgiven the bastard. No one understands how deeply he was hurt that day, how it set a pattern of small disappointments and misfortunes that would run through the rest of his life. Now Tam has reconciled himself to the fact that love and affection are for other people, that the gods don’t care and won’t answer any of his prayers (not even the one about afflicting Lyford with a case of flesh-eating spiders to chew off his privates), and that life is inherently mundane, joyless, and drab.

And then, the very last straw: Tam discovers that Lyford (of all people!) bears the divine favor of Angarat, the goddess Tam feels most betrayed and abandoned by. In his hurt and anger, Tam packs up and prepares to leave the village for good.

But the journey doesn’t take him far, and Tam soon finds himself set on a quest for the most difficult of all possible prizes: Self care, forgiveness, a second chance… and somehow the unbelievably precious knowledge that there is at least one person who loves Tam for exactly who he is—and always has.

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La version française

Ce roman n’est pas encore disponible en français.

Mon avis

Je suis très partagée sur ce roman, j’ai adoré certaines parties, j’en ai détesté d’autres. Tam est un personnage principal que j’ai aimé autant que je l’ai haï. Je ne peux pas m’empêcher de me poser la question de ce que ce livre aurait donné s’il avait été du point de vue de Lyford.

“Yield Under Great Persuasion” nous embarque dans un univers fantastique avec de (trop) nombreux Dieux qui conversent plus ou moins avec leurs élus. Honnêtement, si l’idée de base est sympa, je me suis perdue dans le nombre de Dieux, je crois qu’il y en a 7 en tout et je n’ai jamais réussi à retenir leurs noms et leurs domaines d’expertises. Nous suivons l’histoire de Tam, un jeune homme grognon et très seul, qui semble détester le monde entier mais qui en réalité, se déteste surtout lui-même.

Tam vit une “histoire” avec Lyford, le Lord de son village, depuis leur adolescence, une relation qu’il n’assume absolument pas, ce qu’il fait payer à Lyford pendant une bonne partie du roman. Et c’est là tout le problème que me pose ce livre. Tam est tout simplement odieux voire cruel avec Lyford. Si le roman avait été du point de vue de Lyford, Tam aurait été sans aucun doute le personnage toxique dont il doit se débarrasser.

Comme ce n’est pas le cas, on assiste au voyage de Tam pour apprendre à s’écouter, mieux se comprendre et s’apprécier. Il a fait des erreurs et essaie de mieux faire mais quand on a été cruel pendant plus de 10 ans avec quelqu’un, est-ce qu’une simple excuse suffit ? Je ne suis pas certaine. Je serais une amie de Lyford, je lui dirais de fuir très loin. Le côté “ce n’est pas de ma faute, c’est celle des autres” de Tam est particulièrement pénible. Il a besoin d’être acteur de sa propre vie plutôt que d’attendre que ça vienne constamment des autres.

Mais Alexandra Rowland a tout de même réussi à me faire apprécier Tam (par moment). Ses monologues où il dit l’inverse de ce qu’il pense sont particulièrement réussis. On nous promet un personnage “grumpy” et on est définitivement servi. Cependant, j’ai terminé le roman en me disant qu’il ne méritait pas Lyford, qui lui est un adulte gentil, mature et responsable. Tam a besoin de faire un gros travail sur lui-même et un geste d’envergure envers Lyford pour que je le pardonne totalement.

Cette romance a le mérite d’avoir un personnage principal comme on en voit peu, il est définitivement spécial. Le livre se lit très vite mais je pense que Tam ne fera pas l’unanimité auprès de tout le monde, c’est certain.

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