The Last Guy On Earth (Hockey Guys #3)

The Last Guy On Earth (Hockey Guys #3) - Sarina Bowen - Résumé & Avis

Sommaire

La version originale – The Last Guy on Earth

The Last Guy On Earth (Hockey Guys #3) - Sarina Bowen

One cold December day, two men are blindsided by a hockey trade; one is the most decorated goalie in the league, while the other one is the youngest coach in the majors.

Jethro Hale is the last player Coach Clay Powers wants to see on his roster, but the G.M. pulls a fast one. And it’s not like he can even explain why. Nobody knows about their love affair fifteen years ago.

Cue the all-star awkwardness, the painful memories and the reawakening of deep feelings on both sides.

Unfortunately, their attraction still burns brightly. But it can never be. A player and a coach? The scandal would overshadow the team’s banner year.

If only they could resist each other…

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La version française

Ce roman n’est pas encore traduit en français.

Mon avis

Depuis que j’ai lu la série Him, toutes les M/M romances signées Sarina Bowen sont dans ma PAL ! Cette autrice est une valeur sûre qui a un vrai talent pour créer de la complicité entre ses personnages. Elle sait réellement montrer des scènes simples du quotidien, de domesticité, qui rendent les relations authentiques. Très peu d’auteurs y arrivent aussi bien.

Si j’avais été un peu refroidie par le premier tome de cette série, j’ai beaucoup aimé les deux suivants ! J’ai passé un bon moment avec “The Last Guy on Earth” qui se lit très vite. On retrouve les personnages des tomes précédents même si, je l’avoue, j’avais complètement oublié qui était qui et il a fallu que j’ouvre Goodreads pour me remémorer les couples des premiers romans.

“The Last Guy on Earth” est une romance seconde chance, Clay et Jethro se sont connus quand ils étaient jeunes, colocataires et coéquipiers. Ils se sont quitté quand Clay a été appelé dans une équipe de ligue supérieure. J’ai toujours un peu peur des romances seconde chance car on a trèèèès souvent le trope “Mauvaise communication” mais on peut toujours faire confiance à Sarina Bowen qui nous épargne ça ici. Leur rupture est réaliste et nécessaire au développement des deux personnages principaux. J’ai beaucoup aimé pouvoir voir comment leur relation s’était construite 15 ans auparavant.

A l’aube de leur quarante ans, Ils priorisent tous les deux leur carrière à leur vie privée et se posent des questions sur la suite à donner à leur vie. Ils sont tous les deux attachants et fonctionnent bien tous les deux. Il y a un petit côté slow burn et on sent qu’ils savent tous les deux qu’ils doivent s’éviter car ils ne sont pas capables d’être proches sans céder à la tenation.

J’ai toutefois trouvé qu’ils auraient gagné à communiquer plus. On passe un peu de “on ne se parle plus” à “hop au lit !” sans trop de transition, j’aurais voulu plus de scènes de conversation, de rapprochement progressif. Leur relation et leur proximité sont beaucoup basées sur ce qui s’est passé il y a 15 ans, je ne suis pas certaine qu’ils connaissent la personnalité de l’autre aujourd’hui. En 15 ans, on a le temps de beaucoup changer.

J’ai aussi trouvé que l’intrigue était vraiment (trop) dans le sens de leur relation, je m’explique. Je ne sais pas si Jethro aurait pris les décisions qu’il a prises s’il n’avait pas été aussi proche de la retraite par exemple. Les différents éléments liés à la gestion de l’équipe vont aussi beaucoup dans le sens d’un rapprochement. Ca donne un côté un peu forcé par moment.

Enfin, Il y a aussi un déséquilibre assez flagrant dans leur relation avec Clay qui donne tout et Jethro qui profite énormément en particulier des éléments matériels. C’est très visible dans leur jeunesse, un peu moins quand ils sont plus âgés mais j’aurais aimé voir l’attachement de Jethro jeune pour Clay plus clairement que par les actes physiques.

Ce roman n’est donc pas un coup de coeur. En plus des points évoqués plus haut, j’ai trouvé certains chapitres assez mal écrits par moment, notamment ceux d’il y a 15 ans. C’est un sentiment que j’avais principalement au début du roman, je ne l’ai plus eu après mais j’ai même pensé que Sarina avait utilisé un Ghost Writer pour certains chapitres tellement la plume différait. L’utilisation du présent était assez perturbante mais c’est peut-être un effet lié à la barrière de la langue.

J’écris cette review sous le prisme de quelqu’un qui a lu beaucoup de romans de Sarina et qui sait de quoi elle est capable. C’est donc peut-être un peu dur car au global le roman est prenant et se lit bien, j’ai passé un bon moment. N’hésitez pas à le lire pour vous faire votre propre avis !

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