The Things We Water - Mariana Zapata - Résumé & Avis

Sommaire

La version originale – The Things We Water

The Things We Water - Mariana Zapata

Once upon a time, a girl found a magical puppy, and her life was never the same again.

Nina Popoca needs help.

So, so much of it.

The only place she can find that help is on a sprawling ranch in Colorado. A place hiding more than a community filled with magical creatures trying to live their lives in safety and in peace. A village that might hold the answers to questions she’s had her entire life.

And if that ranch is owned by her best friend’s hunky cousin?

…there are worse things in the world than having to live right by Henri Blackrock.

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La version française

Ce roman n’est pas encore traduit en français.

Mon avis

Mariana Zapata qui sort un nouveau roman ? Forcément, je laisse tout tomber pour m’en saisir ! On retrouve tous les ingrédients qui font la réussite de ses romans : une romance slow-burn, un héros un poil hirsute mais avec un coeur en or, une touche d’humour. Mais aussi des éléments un peu plus nouveaux : un trope Found Family, une immersion dans l’univers des loups-garous et de la magie. C’est la deuxième fois que Mariana Zapata opte pour une romantasy et je dois dire que j’étais un peu mitigée à la lecture du résumé car “When Gracie met the Grump” ne m’avait pas du tout convaincue. Bilan ? Je l’ai bien aimée mais ce ne sera pas un coup de coeur pour moi.

Honnêtement, j’ai été vraiment happée par ma lecture dès le début. C’est un beau bébé de plus de 700 pages et je l’ai lu en à peine une semaine en sachant que j’étais trèèès occupée ailleurs. Au début, j’ai même cru qu’il allait me donner les mêmes émotions que “Wait for It“, un de ses romans les plus réussis à mes yeux. Mais je suis arrivée à un point où j’ai compris que ce qui bloquait la romance relevait d’un problème de communication et là j’étais déçue. Venant de Mariana Zapata, je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi basique, j’avais même plusieurs théories dans ma tête. Le fait de ne pas avoir été explicite dès le début n’a pas de sens par rapport à l’histoire (c’est difficile à expliquer sans spoiler), mais quand quelqu’un vous pose directement une question et que vous ne répondez jamais alors que vous pouvez, ce n’est pas normal. Cela m’a même un peu agacé vis-à-vis du personnage de Henri, j’avais l’impression qu’il jouait sur les deux tableaux, à lui donner de l’espoir et être possessif et en fait non. Il soufflait un peu trop le chaud et le froid.

Autre point qui m’a gênée, mais c’est très personnel, l’abondance de “The man who….” et “The man that…” qui donne des phrases à rallonge. On peut aussi utiliser des pronoms classiques, ça marche aussi !

J’aime beaucoup le fait que Mariana Zapata prenne son temps à créer des relations amoureuses mais ici, on est vraiment sur un slow burn extrême. A un moment donné, on se demande vraiment ce qu’ils attendent (enfin ce que Henri attend car Nina est très directe, ce que j’ai apprécié).

J’ai trouvé que les enfants ont une place énorme dans cet univers. Peut-être parfois un peu trop ? On dirait que la majorité des êtres de cet univers n’ont qu’une seule obsession : la reproduction. Etant récemment maman, cela ne m’a pas réellement dérangé mais je me demande si quelqu’un qui ne souhaite/ne peut pas avoir d’enfant ne va pas ressentir une certaine pression à la lecture de ce roman. C’est aussi un des seuls angles sous lequel on voit les autres habitants de la colonie. J’aurais aimé avoir un peu plus de vision de la colonie, ses habitants, sa dynamique.

Je vais conclure avec les points positifs. Les personnages principaux comme secondaires sont très bien construits, il y a de vrais dialogues, de l’humour, Mariana Zapata se calme un peu sur les blagues pipi caca en comparaison avec “When Gracie met the Grump”, ce qui fait du bien. Nina est un personnage solide, indépendant, elle sait ce qu’elle veut et est droite dans ses baskets. Henri est un homme fiable et responsable comme on les aime (même si sa possessivité est parfois poussive). Les enfants sont absolument adorables et apportent vraiment quelque chose à l’histoire. L’histoire m’a rappelée un peu les émotions ressenties à la lecture de “The House in the Cerulean Sea” mais à la différence du roman de TJ Klune, ça ne m’a pas du tout donné envie de vivre dans cette colonie, ce n’est pas une Found Family pour moi ! Mais c’est vraiment un roman “Feel good” avec beaucoup de bonnes vibrations.

En somme, je suis critique car je sais de quoi cette autrice est capable ! Ce livre est un bon roman, bien au-dessus de “When Gracie Met the Grump” mais les univers Fantasy sont complexes à créer et manipuler et je pense qu’on y est pas encore avec “The Things We Water”. Je serai toutefois ravie de découvrir l’histoire d’un autre personnage dans cet univers ! Ilya par exemple ?

Si vous aimez les romances slow burn et que vous ne savez pas par où commencer, je vous recommande mes deux romans préférés de Mariana Zapata (les deux héroïnes sont cousines, il faut lire Kulti en premier) :

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